Arrivé de Tunisie en 1967 à Sarcelles, Michaël Bijaoui est l’exemple vivant de la réussite par la volonté. Autodidacte, il plonge dans la vie à seulement seize ans, sans diplôme, sans métier, sans argent… la dure école de la rue l’attendait.
De manœuvre sur des chantiers à La Défense, plongeur dans une cafétéria, puis vendeur de publicités dans des revues alternatives, Michaël explore des chemins inattendus. Chapardeur convulsif à ses heures, il rêve pourtant de devenir policier à la PJ. C’est finalement dans l’industrie du disque qu’il trouve sa voie, devenant dès l’âge de 20 ans un attaché de presse reconnu, travaillant aux côtés de stars internationales comme George Benson, Prince, et Donna Summer.
En 1986, il devient un des pionniers du téléphone rose et du minitel, deux secteurs en pleine expansion qui le plongent dans une spirale vertigineuse. L’argent coule à flots, et les « Madame tout le monde » aux mœurs légères l’entourent, alors qu’il s’enfonce dans un tourbillon de succès et d’excès.
À seulement 27 ans, à l’apogée de sa réussite, Michaël arpente les boulevards parisiens et les ruelle étroites de Saint-Tropez au volant d’une Ferrari rouge décapotable, symbole de sa fulgurante ascension qu’il paye cash.
Ce roman vrai captivant, parsemé d’anecdotes inédites et croustillantes, est un véritable brûlot où l’autodérision et l’honnêteté dominent. Le lecteur est entraîné dans un monde palpitant où se mêlent show-business, fortunes colossales, banditisme, nuits parisiennes, technologie avant-gardiste, sexe et affaires. Comme dans un polar, vous serez happé par le rythme effréné de cette histoire de vie incroyable, un véritable voyage à 101 à l’heure au cœur des années 70 et 80.
Michaël Bijaoui livre ici une introspection fascinante de « sexploiteur », un témoignage unique sur une époque marquée par l’excès. À l’heure où #MeToo et les scandales de harcèlement sexuel font la une des médias, ce récit nous livre un regard différent, vu de l’intérieur, sur une réalité complexe. Au-delà des paillettes et de l’extravagance, se cache un message plus profond et universel : l’espoir de prendre en main sa propre destinée.